Koné, la boxe dans le sang !
À 18 ans, le boxeur levalloisien Cheikhmar Koné vient d’intégrer l’INSEP, fleuron du sport tricolore. Fils de Malamine Koné, célèbre promoteur et patron de la marque Airness, Ckeikhmar s’est déjà fait un prénom dans le noble art. Pour cette nouvelle saison, le double demi-finaliste du championnat de France amateur rêve de titre. En attendant le début des débats en novembre, il s’est livré à cœur ouvert pour Info Levallois.
Propos recueillis par Maxime Douté.
Cheikhmar, aigle (emblème de la sélection malienne de football) ou panthère ?
Panthère ! La panthère, c’est mon père, son surnom quand il était boxeur et le logo de la marque qu’il a créée. Je suis attaché au Mali, car j’en suis originaire, mais nous vivons à Levallois depuis toujours. J’y ai passé mon enfance. J’ai étudié à George-Sand, Danton et au lycée Léonard-de-Vinci.
Ta première pensée le matin ?
Je me lève avec mes objectifs en tête, le titre de champion de France amateur cette saison et les JO 2024, à Paris.
Quelle heure est-il généralement ?
6h45 ! Ensuite, je varie entre mes cours de STAPS et l’entraînement. Tout se déroule à l’INSEP.
Ta dernière pensée avant de dormir ?
Je pense à appeler ma famille, car je ne les vois pas tous les jours. Mais, je suis habitué, puisque j’étais déjà au CREPS de Nancy avant, en équipe de France Junior. Cela nous prépare à entrer à l’INSEP.
Qu’est-ce qui te rend de bonne humeur ?
Quand j’arrive à faire quelque chose de nouveau grâce au travail !
Et de mauvaise humeur ?
Le temps qu’il me faut pour arriver à faire cette chose. Alors je travaille encore plus (rires) !
Ta principale qualité ?
La détermination.
Ton plus grand défaut ?
Je suis très entêté, même si j’ai tort (rires) !
Le plus facile en boxe, c’est…
De donner des coups !
Le plus difficile…
L’entraînement.
Ta première fois avec les gants ?
À 7 ans, à Levallois, avec mon père, pour m’amuser et apprendre un nouveau sport.
Ta source d’inspiration ?
Mon père. Il a été double champion de France amateur. Même si j’ai pris moi-même la décision de boxer, il reste ma source d’inspiration. Petit, j’assistais aux galas qu’il organisait avec MK Events. Aujourd’hui, j’y boxe parfois ! C’est énorme !
Puncheur ou styliste ?
On va dire que je suis polyvalent (sourire).
Le meilleur boxeur de l’Histoire ?
Mohamed Ali. Son élégance, sa technique, son punch, c’est un ensemble. Il a réinventé la boxe !
Celui qui t’impressionne le plus aujourd’hui ?
Le Mexicain Canelo Alvarez !
Ton meilleur et pire souvenir de boxeur ?
Les meilleurs, mes combats au championnat de France amateur en 2019 et 2020. Les pires, mes deux défaites lors des demi-finales de cette compétition. Je n’ai pas fait ce qu’il fallait, mais j’ai appris et reviendrai plus fort !
Sur une échelle de 10, ta peur avant un combat ?
Je ne ressens pas vraiment de peur. Je crois que cela dépend beaucoup de ton entourage. Mon coach Jean-Claude Larbi et mon père m’apportent beaucoup de sérénité.
Une devise ?
On a les crocs (rires) !
Rituel ou superstition avant un combat ?
Pas vraiment ! Mais, j’apprécie la présence de toute ma famille, y compris ma mère !
Ce n’est pas trop dur pour elle ?
Au début si ! Maintenant, ça va beaucoup mieux. C’est même elle qui voudrait mettre les coups à ma place (rires).
Une musique avant un combat ?
L’artiste malienne Nahawa Doumbia.
L’événement qui t’a le plus marqué ?
Les Jo de Rio, en 2016, avec les Français de la Team Solide ! Je me suis dit « pourquoi pas moi ? ».
Ton rêve ultime ?
Une médaille aux JO de Paris !